Alléger sa charge mentale : un guide simple et humain pour retrouver de l’espace mental
- samanthafolin2
- 27 mai
- 3 min de lecture
Nous avons tous des journées où notre esprit ressemble à un navigateur avec cinquante onglets ouverts. Entre les courses à faire, les mails en attente, les rendez-vous à gérer et les pensées qui tournent en boucle, notre cerveau ne s’arrête jamais. Ce phénomène a un nom : la charge mentale.
Cet article est là pour t’accompagner, pas à pas, vers une vie un peu plus légère. Pas pour devenir parfait·e, mais pour respirer un peu mieux.
💬 1. Prendre conscience de sa charge mentale
La charge mentale, c’est ce poids invisible de toutes les choses à penser. C’est se coucher en pensant à la lessive, se lever en pensant aux échéances, et remplir chaque interstice mental par des listes à rallonge.
La première étape pour alléger ce fardeau, c’est d’en prendre conscience. Je t’invite à faire un petit exercice : pendant une journée, note sur ton téléphone ou dans un carnet toutes les pensées du type :
"Il faut que je…"
"Je ne dois pas oublier de…"
"Tiens, penser à acheter…"
Tu seras peut-être surpris·e de voir à quel point ton cerveau travaille non-stop, souvent sans pause.
🗂️ 2. Externaliser les pensées et les tâches
Une des meilleures façons de soulager sa mémoire mentale, c’est de transférer ce qu’on a en tête vers un support extérieur. C’est ce qu’on appelle souvent un "brain dump" (vidage de cerveau).
Comment faire ?
Prends 10 minutes pour écrire TOUT ce qui te traverse l’esprit.
Ne trie pas, ne juge pas : pose les mots.
Ensuite, classe les éléments en trois catégories :
Urgent et important
Important mais pas urgent
Ni urgent ni important
Tu peux utiliser un cahier, un tableau blanc, une application (Trello, TodoList…) – l’important, c’est que ton esprit puisse souffler.
🧩 3. Déléguer et partager la charge
Une fois que tu as identifié tout ce que tu gères mentalement, pose-toi la question : dois-je vraiment tout faire moi-même ?
Souvent, par habitude ou pour aller "plus vite", on prend tout sur soi. Pourtant :
Déléguer, ce n’est pas fuir.
Partager les responsabilités, c’est respecter ses limites.
➡️ En famille : propose une répartition des tâches équitable. Pas juste "aider", mais co-gérer.➡️ Au travail : ose dire non, ou demander du soutien.
Tu peux utiliser des phrases comme :
"Je me sens débordé·e, pourrais-tu prendre ça en charge cette semaine ?"
"Peux-tu t’occuper de cette tâche pendant que je termine l’autre ?"
🧘 4. Intégrer des rituels de pause mentale
Notre cerveau a besoin de respiration. Le problème, c’est qu’on ne s’autorise pas souvent à s’arrêter. Et quand on le fait, on culpabilise.
Quelques idées simples :
3 minutes de respiration consciente
Une courte marche dehors, sans téléphone
Écouter une musique qui détend
Méditation guidée (via des applis comme Petit Bambou, Insight Timer…)
💡 Astuce : planifie ces moments comme des rendez-vous dans ton agenda. Même 5 minutes, c’est déjà un cadeau.
⚙️ 5. Revoir ses attentes et priorités
La charge mentale vient souvent de cette croyance qu’on doit "tout gérer", et bien. Mais qui décide de ces règles ? Souvent… nous-mêmes.
👉 Réfléchis à ceci :
Est-ce que ça doit vraiment être fait maintenant ?
Est-ce que ça doit être fait par moi ?
Est-ce que ça doit être fait parfaitement ?
Un petit exercice pour la semaine :
Note tes 3 priorités (vraies priorités, pas des envies de perfection).
Accorde-leur ton attention en premier.
Laisse de côté le reste… temporairement.
🌱 Conclusion : Un chemin progressif, pas un objectif de perfection
Alléger sa charge mentale, ce n’est pas cocher toutes les cases d’une to-do list magique. C’est apprendre, petit à petit, à reprendre de l’espace intérieur. À dire oui à soi autant qu’aux autres.
Commence par une seule action parmi celles proposées aujourd’hui. C’est déjà énorme.
"Tu n’as pas à tout porter seul·e. Commence par poser une chose. Puis une autre. Et respire."
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